Le business plan késako ? Un projet de reprise d’un commerce ou d’un fonds de commerce : les clés du succès.
Un business plan késako est un document essentiel qui décrit en détail: les objectifs, les stratégies, et les prévisions financières d’une entreprise. Il sert de feuille de route pour l’entrepreneur et de document de référence pour les investisseurs potentiels. En particulier pour un projet de reprise d’un fonds de commerce . Un business plan bien élaboré est crucial pour assurer la viabilité et le succès de l’entreprise reprise.
Également appelé « plan d’affaire », le business plan a pour principal objectif d’obtenir le financement d’un porteur de projet auprès de partenaires financiers (établissements de crédit et associés).
Les premières années d’activité, il permet de suivre l’ avancement du projet en comparant les prévisions avec les réalisations.
Son élaboration, qui doit respecter des règles précises , demande une forte implication personnelle mais cet investissement sera utile pour faire mûrir et évoluer le projet.
Un bon business plan est généralement composé de 3 parties qui s’enchaînent logiquement :
Il est important de veiller à la cohérence globale du projet et à la cohérence entre les différentes parties du document. Surtout, recommande Michel Sibi, sa présentation doit être compatible avec les standards des établissements financiers (cohérence des ratios, mise en évidence des données essentielles comme le cash-flow, le seuil de rentabilité…).
Compte tenu de la complexité et de l’importance du business plan pour l’obtention du financement, il est donc vivement conseillé de se faire accompagner d’un professionnel (expert-comptable, courtier…) pour le rédiger.
Il doit inclure :
Cette étude financière détaillée traduit en données chiffrées les informations intégrées dans le descriptif du projet.
Trois documents incontournables doivent être élaborés dans un ordre logique et sur une période minimale de trois exercices :
« En cas de reprise d’un fonds de commerce ou d’une société, il est important de retraiter les éléments du compte de résultat de certains éléments personnels du précédent exploitant (salaire sur ou sous-évalué, dépenses personnelles…) ou à caractère exceptionnel (remboursement d’assurance….) afin d’obtenir un résultat adapté au porteur de projet. »
Construit sur la base des parties précédentes, il met en évidence :
Les emplois de trésorerie :
Les ressources en trésorerie disponibles au démarrage :
La différence entre les emplois et les ressources met en évidence le montant du financement nécessaire à obtenir auprès des établissements de crédit. Ce montant est classé dans les ressources pour équilibrer le plan de financement.
Dans un premier temps, préconise Michel Sibi, il est préférable d’afficher un apport plus important que le besoin en financement calculé afin de rassurer le banquier et d’obtenir son accord. De plus il sera possible ensuite de négocier un apport un peu moins élevé et une participation accrue de sa part.
« La grande difficulté de cet exercice est le point d’équilibre : il faut présenter un dossier suffisamment « attractif » en terme de croissance de chiffre d’affaires et de rentabilité pour séduire les partenaires et les banquiers. Néanmoins il faut toutefois déroger aux règles de prudence et de cohérence.
Ainsi, et surtout dans la période actuelle, je vous préconise de soumettre votre projet à un « crash-test » en dégradant volontairement vos prévisions de chiffre d’affaires d’environ 25 à 30 %. Afin de vérifier que votre entreprise est toujours rentable (au-dessus du point mort). Et que les apports soient suffisants dans un environnement dégradé pour honorer les engagements.
À l’issue de ces étapes, le porteur de projet doit être en mesure de répondre clairement aux 3 questions fondamentales :
« Les besoins personnels sont très variables selon chaque situation (situation matrimoniale, âge des enfants, logement, patrimoine et fiscalité personnelle). Cependant, il est crucial de ne pas les sous-évaluer. De plus, il est important de garder une marge de sécurité ou une trésorerie disponible.
Réalisé en partenariat avec Michel SIBI – Viva Expertise
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Rédigé le 28/04/2021
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