Au-delà des aides financières à la création d’entreprise, l’accompagnement humain est primordial . Car vouloir créer son entreprise est une chose, mais faire les bons choix en est une autre. De l’idée initiale au suivi post-création, ce dossier explore les différents types d’accompagnement accessibles à l’achat d’un fonds de commerce.
Créer une entreprise, réaliser l’achat d’un local commercial, ou l’achat d’un fonds de commerce, demande de bien mûrir son projet, de réaliser:
Des éléments essentiels qui peuvent vite s’apparenter à un incompréhensible jargon pour n’importe quel porteur de projet non issu du sérail.
Il est donc largement recommandé de se faire accompagner dès le démarrage de sa création pour l’achat d’un fonds de commerce.
Des organismes comme les BGE accueillent des porteurs de projet qui n’en sont qu’au début de leur réflexion : « Nous recevons des gens qui aimeraient créer leur entreprise mais ne savent pas vraiment dans quel domaine, qui se disent pourquoi pas ? Nous sommes là pour les aider à trouver le projet qui leur conviendra », explique Jean-Sébastien Bourgault, responsable territorial de la BGE Loir-et-Cher.
D’autant plus que l’accompagnement à la création d’entreprise peut être pris en charge par différentes structures en fonction du statut du porteur de projet :
Parce qu’il est extérieur au projet, le conseiller à la création d’entreprise est aussi à même de pointer du doigt des:
Agent immobilier en Normandie, François Valin-Pascual souligne ainsi l’importance d’être accompagné : « L’accueil d’un porteur de projet nécessite une importante approche psychologique. »
Notre rôle va au-delà de la mise en relation avec les vendeurs. Notre mission est de mettre la personne en face d’un projet réalisable . Avec elle, nous analysons sa capacité à prendre des risques, nous l’aidons à monter son dossier de financement jusqu’au bout. 98 % des projets montés en solo ne vont pas à terme . »
Spécialiste du monde de l’entreprise, le c onseiller à la création ne se contente pas de répondre aux interrogations du créateur.
Il identifie les éventuels besoins à combler (formation…) et oriente le porteur de projet vers des solutions peut-être moins accessibles à un créateur isolé : « Le conseiller à la création est un peu comme un chef d’orchestre qui oriente vers tous les dispositifs pour faciliter la réussite du projet .
Quand on connaît les aides existantes, on peut aller au-delà de la demande », avance Jean-Sébastien Bourgault.
De même pour le volet financier : si certaines aides sont connues du grand public. Il existe tout un panel de soutiens locaux que le conseiller peut faire découvrir au porteur de projet.
De la rédaction du dossier de financement aux statuts de l’entreprise , chaque étape de la création requiert des compétences diverses et spécifiques : avocat, expert-comptable, assureur, financeurs, pairs… Parce qu’ils sont tous implantés localement , les organismes d’accompagnement à la création sont ancrés dans un réseau qui leur permettent d’orienter chaque porteur de projet vers les professionnels adaptés à leur profil et leur projet. Charge ensuite aux créateurs de faire leurs choix en connaissance de cause.
De même, en tant que fin connaisseur du territoire , le conseiller peut être relais et conseiller en matière d’implantation de l’entreprise.
Les organismes consulaires :
Avant de se lancer complètement dans le grand bain de l’entreprise, la couveuse d’entreprise est un moyen de se tester.
Pendant environ un an, l’entreprise est portée juridiquement par la couveuse et le chef d’entreprise bénéficie d’un accompagnement humain pour développer son affaire :
Lorsqu’il se sent prêt, le jeune chef d’entreprise peut prendre son envol seul. Ou au sein d’une coopérative d’activité et d’emploi s’il préfère continuer à avancer de manière collective plutôt qu’en solo.
Il existe des couveuses spécialisées dans tous les domaines d’activité.
L’avantage de bénéficier d’un accompagnement à la création est qu’il y a souvent un suivi après le démarrage officiel de l’entreprise.
Car tous les conseillers en création s’accordent sur un point : le plus difficile n’est pas de créer son entreprise, mais de la faire perdurer .
Souvent, les structures accompagnatrices proposent des rendez-vous individuels de suivi aux jeunes entrepreneurs. Mais, surtout, elle les orientent vers :
Autant de réseaux professionnels qui permettent d’échanger sur ses difficultés. De plus de rencontrer des prospects potentiels et de monter en compétences pour se donner toutes les chances de pérenniser son entreprise.
Rédigé le 23/06/2021
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