Achat d’un commerce de tabac en Paris-IDF : Découvrez nos conseils pour acquérir ou reprendre un fonds de commerce.
Les bureaux de tabac ne connaissent pas la crise. En conséquence, le marché s’envole et dynamise l’activité jusque dans les départements limitrophes de l’Île-de-France.
Le point avec Philippe Legardez, directeur général de l’agence Century 21 HORECA à Paris 17.
« Les tabacs sont des commerces considérés comme sûrs car ils sont rentables et pérennes toute l’année, quelle que soit la conjoncture. Les acquéreurs se positionnent donc sur ces produits même en temps de crise. » Spécialiste des transactions immobilières dans le secteur des cafés, hôtels, restaurants à Paris et en région parisienne, Philippe Legardez continue d’accueillir de nombreux candidats à l’acquisition de tabacs et cafés-tabacs dans son agence du 107 rue de Tocqueville, dans le 17e arrondissement de Paris. Car même si l’activité café est réduite, le commerce du tabac continue.
La situation est donc florissante et la demande d’ achat et vente de bureaux de tabac croissante. D’autant qu’avec la même analyse, les banques suivent les acquéreurs avec des taux particulièrement attractifs, de l’ordre de 0,5 % ou 0,6 %.
Si l’on y ajoute une diminution des ventes de la part de cédants en attente d’une meilleure visibilité économique, on assiste à un véritable dynamisme du marché dans Paris intra-muros. Certaines affaires peuvent ainsi atteindre plusieurs millions d’euros selon la taille du commerce, son emplacement, son chiffre d’affaires et ses commissions. Les « beaux » arrondissements et établissements avec terrasse étant cependant souvent source de sur-valorisation des fonds de commerce.
Avec des tarifs 30 à 40 % moins chers en banlieue , le marché se déplace donc petit à petit en-dehors de Paris, voire même hors Île-de-France : « Aujourd’hui, nous proposons des affaires en Seine-et-Marne, dans l’Oise ou dans le Loiret aux porteurs de projet parisiens. Pour le même budget ils peuvent accéder à des commerces plus grands, plus rentables et bénéficier d’un meilleur confort de vie », constate Philippe Legardez. La clientèle n’hésite donc pas à quitter Paris pour se lancer dans un commerce qui tiendra ses promesses, voire même se développera avec la réouverture des cafés, pour les établissements mixtes.
Pour autant, prévient Philippe Legardez, attention à ne pas se laisser prendre au mirage du commerce facile ! Tenir un tabac ou un bar-tabac demande une certaine empathie vis-à-vis de la clientèle. « Ces commerces sont des lieux de vie multi-services avec les jeux, parfois le PMU. Les clients sont souvent des habitants du quartier, des habitués qui viennent chercher du lien social. Le commerçant doit donc se fondre dans cette vie de quartier et connaître les habitudes de ses clients. »
L’achat de fonds de commerce de bar-tabac ne s’improvise pas et c’est tout le sens de l’accompagnement proposé par Philippe Legardez lorsqu’il reçoit des candidats à l’achat, notamment des primo-accédants : « À Paris, en banlieue ou en province, tout est affaire de sensibilité », souligne-t-il. En d’autres termes, le tarif ne fait pas tout. Et sur ce point, l’échange avec l’agent immobilier est primordial en amont de l’achat.
Enfin, il faut aussi bien avoir en tête que la vente de tabac est un monopole d’État strictement encadré par l’administration française. Le commerçant doit ainsi être de nationalité européenne et détenir un agrément délivré par l’administration des douanes.
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Rédigé le 03/02/2021
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